Reportage diffusé par France 2, journal de 20 heures le vendredi 24 octobre 2008.
Un chasseur septuagénaire a été attaqué par un ours dans les Pyrénées espagnoles ; il s'en sort assez bien avec 13 points de suture. Il est hautement probable que l'animal est l'un de ceux qui ont été réintroduits en France ces dernières années.
Aussitôt appelés à la rescousse, deux spécialistes vont s'employer à rectifier l'effet désastreux produit par cette nouvelle.
Pierre-Yves Quenette, docteur en biologie comportementale animale - son nom est flanqué du sigle ONCFS, Office national de la chasse et de la faune sauvage - planqué derrière son ordinateur, explique que "l'ours brun ne considère pas l'homme comme une proie". Ben voyons : on ne va tout de même pas mettre en doute une théorie parce qu'un péquenot sénile s'est fait sérieusement bousculer, griffer et mordre, non ?
Mais un sommet de mépris et de cynisme est atteint par Alain Reynes, Directeur de l'Association "Pays de l'ours". Sur fond de paysage champêtre (de plaine - la montagne brr... c'est dangereux !) c'est plus qu'une éthique, c'est un impératif catégorique qu'il assène sur un ton de croquemitaine, en fronçant le sourcil : "Dans les Pyrénées, il faut qu'on réapprenne à vivre avec de la grande faune, et en particulier avec l'ours".
Ils seraient quand même mieux inspirés de fermer leur gueule quand un ours les attaque, ces balourds de Pyrénéens... Je suggère à l'association que préside Alain Reynes de leur offrir quelques stages de rééducation afin de leur remettre les esprits en place.
Enfin, on apprend avec soulagement que les chasseurs espagnols ont décidé de faire une battue pour repousser le fauve du côté français. Ouf ! Ce n'est pas en France que les personnes attaquées manqueraient de tact au point de dire ce qui leur est arrivé et de nuire ainsi à la réputation de l'ours !
Voir aussi l'article Et l'ours?
Un chasseur septuagénaire a été attaqué par un ours dans les Pyrénées espagnoles ; il s'en sort assez bien avec 13 points de suture. Il est hautement probable que l'animal est l'un de ceux qui ont été réintroduits en France ces dernières années.
Aussitôt appelés à la rescousse, deux spécialistes vont s'employer à rectifier l'effet désastreux produit par cette nouvelle.
Pierre-Yves Quenette, docteur en biologie comportementale animale - son nom est flanqué du sigle ONCFS, Office national de la chasse et de la faune sauvage - planqué derrière son ordinateur, explique que "l'ours brun ne considère pas l'homme comme une proie". Ben voyons : on ne va tout de même pas mettre en doute une théorie parce qu'un péquenot sénile s'est fait sérieusement bousculer, griffer et mordre, non ?
Mais un sommet de mépris et de cynisme est atteint par Alain Reynes, Directeur de l'Association "Pays de l'ours". Sur fond de paysage champêtre (de plaine - la montagne brr... c'est dangereux !) c'est plus qu'une éthique, c'est un impératif catégorique qu'il assène sur un ton de croquemitaine, en fronçant le sourcil : "Dans les Pyrénées, il faut qu'on réapprenne à vivre avec de la grande faune, et en particulier avec l'ours".
Ils seraient quand même mieux inspirés de fermer leur gueule quand un ours les attaque, ces balourds de Pyrénéens... Je suggère à l'association que préside Alain Reynes de leur offrir quelques stages de rééducation afin de leur remettre les esprits en place.
Enfin, on apprend avec soulagement que les chasseurs espagnols ont décidé de faire une battue pour repousser le fauve du côté français. Ouf ! Ce n'est pas en France que les personnes attaquées manqueraient de tact au point de dire ce qui leur est arrivé et de nuire ainsi à la réputation de l'ours !
Voir aussi l'article Et l'ours?